Top5 Sujets

Création de texte - Vos répliques favorites

dans Made in fan (11 réponses)

Publié par Heretoc, le 24 October 2019 - 18:12

Horizon des potins

dans Fanfics (107 réponses)

Publié par LoanTan, le 19 May 2020 - 19:54

Filtres Photos pour Facebook

dans Made in fan (9 réponses)

Publié par Ophaniel, le 10 January 2020 - 12:28

[Level up] Le forum passe au niveau 6

dans Annonces officielles (18 réponses)

Publié par Valk, le 21 January 2020 - 22:53

A la chasse aux HF!

dans La Taverne (105 réponses)

Publié par Ycien, le 06 December 2017 - 09:55

Index du forum Index du forum Chroniques d'Olydri Fanfics [NÉOGICIA] Une teinte terne et métallique

[NÉOGICIA] Une teinte terne et métallique

123 réponses - Page : 4 sur 7 - 1 2 3 4 5 6 7

[NÉOGICIA] Une teinte terne et métallique - Mission #0 (suite)
le 04 September 2021 - 14:21

Darren était toujours aussi peu expressif. Cependant, je n’avais plus besoin de me concentrer pour saisir ce qu’il ressentait. De même, il avait appris à donner son avis sans que je ne le sollicitasse constamment. L’un dans l’autre, j’estimais que notre relation progressait bien.

J’avais également arrêté de me prendre la tête avec mes collègues. Ils ne considéraient toujours pas tout à fait Darren comme un enfant, cependant, ils n’en étaient pas moins attentifs et consciencieux avec lui. Simplement, Darren apprenait des compétences très poussées pour son âge. Voilà tout.

Enfin, aujourd’hui il était avec moi, et j’avais décidé de l’emmener au parc construire des châteaux de sable pour changer.

– À quoi ça sert ? demanda Darren.

– À comprendre les propriétés du sable et l’arrangement des particules dans l’espace.

Les autres parents m’avaient jeté un coup d’œil bizarre en entendant mes explications cependant que Darren acquiesçait. C’était de ce genre de réponses dont il avait toujours besoin. Le côté ludique et amusant il le trouvait par lui-même mais cela ne constituait pas une raison de faire quelque chose pour lui. Qu’une activité lui plût ou non, il avait besoin d’un sens pour la réaliser.

La première tentative ressembla plus à une colline qu’à une tour. Darren déposa une nouvelle poignée de sable sur le sommet et observa les grains dévaler la pente. J’ignorais s’il tenait cela de Graynut, d’un autre ou si cela lui était propre, mais il conduisait sa construction comme une expérience, testant les propriétés de la matière et les analysant pour mieux recommencer par la suite.

– Je crois que j’ai compris, déclara Darren au bout de sa sixième tentative.

– Je peux participer ? m’enquis-je.

– D’accord.

Notre château fut le plus grand et le plus haut de tous les châteaux.

– Beau travail Darren, le félicitai-je.

– Merci pour ton aide, m’offrit-il en échange.

Un autre petit garçon, apparemment jaloux, décida de donner un coup de pied dans l’une des tours. Son père tenta de l’en empêcher. Trop tard. La tour s’effondra. Tandis que le père grondait son enfant pour son accès de mauvaise humeur et qu’un autre consolait sa petite fille qui s’était mise à pleurer parce que « le zoli sâteau il est tassé ! », Darren se détourna simplement de l’incident.

– Tu ne dis rien ? lui demandai-je curieux.

Je ne m’attendais pas à ce qu’il piquât une crise, ce n’était pas son genre, néanmoins je m’attendais à un peu plus de réaction de sa part.

– J’ai faim, énonça-t-il. On va manger ?

– Oui, c’est une bonne idée, acquiesçai-je. Mais je faisais référence au château.

Je n’allais pas lâcher le morceau aussi facilement.

– Il s’est élevé et puis il est tombé, déclara Darren.

– En effet, mais encore ?

– Tjalle dirait que c’est le cours normal des événements, puisque le château était de sable et donc n’était pas fait pour durer. Kalverdijk dirait que même la plus solide des constructions finit un jour par s’écrouler.

– J’ignorais que tu avais rencontré Kalverdijk, m’étonnai-je.

– J’ai passé cinq jours avec lui au total, m’informa Darren.

– Il devait être content de t’avoir, attentif comme tu es.

Kalverdijk était un passionné d’Histoire et avait beaucoup de mal à comprendre que tout le monde ne partageât pas le même intérêt sans borne, la même dévotion, qu’il accordait à cette discipline.

Nous déjeunâmes à la terrasse d’un café puis continuâmes de déambuler dans les rues. Je ne connaissais pas bien ce quartier de Centralis, c’était l’occasion de faire un peu d’exploration.

Ces moments simples passés avec Darren donnait un nouveau rythme à ma vie. Et cela me plaisait. Je n’aurais jamais imaginé un jour construire une famille, faire autre chose que de servir l’Empire. Et aujourd’hui Darren était ma raison de me battre. J’avais quelqu’un de personnel à protéger et quelqu’un auprès de qui revenir.

Cette petite main dans la mienne qui m’accordait ainsi sa confiance. Ce cœur qui battait près du mien. Cet être qui avait laissé sa vie entre mes mains. Jour après jour je le voyais grandir, s’éveiller au monde qui l’entourait. Cet enfant c’était le mien.

– Trinquons à la fin de Keynn Lucans !

Je me figeai.

– Moins fort, chuchota une nouvelle voix. Tu veux nous faire repérer ou quoi ?

– Bah, y a personne par ici, relativisa le premier.

Un complot contre notre Empereur ? Même si ce n’était que des paroles d’hommes éméchés, je devais en savoir plus. Darren avait déjà adopté une posture d’écoute et de circonspection. Je ne pouvais pas le laisser seul au milieu de nulle part. Je ne pouvais pas non plus le renvoyer seul jusqu’à l’appartement. Le plus simple était qu’il restât avec moi. Il ne s’agissait que d’un peu de reconnaissance et je connaissais son aptitude pour la discrétion. J’appellerai des renforts par la suite si nécessaire.

Cette décision prise, nous prîmes en filature les deux hommes. Darren n’avait aucun problème pour suivre. Parfois il passait même devant, sa petite taille lui permettant de se faufiler plus facilement sans être vu. Si la voie était libre, il me faisait signe. Nous progressions ainsi à un rythme et avec une aisance que je n’avais jamais connue dans pareille situation. Il était bien plus commode de suivre quelqu’un au milieu d’une foule que dans une ruelle déserte. Jamais je n’aurais imaginé faire ainsi équipe avec Darren. En l’occurrence, il m’était d’un grand secours.

– Et bien alors ? Où étiez-vous vous deux ? s’éleva une nouvelle voix.

Darren et moi restâmes sagement dissimulés au coin de la rue.

– On buvait à…

– Tais-toi abruti !

Un coup de feu retentit. Le bruit d’un corps qui s’effondrait.

– Personne ne l’a entendu déblatérer au moins ? s’enquit celui qui avait dû abattre l’ivrogne.

– Non, je ne crois pas, répondit son acolyte.

– Tu ne crois pas ? Si jamais le moindre soupçon arrive jusqu’aux Lucans c’est tout notre plan qui risque de tomber à l’eau. Des années de complots pour échouer à cause d’un pochard? Je ne le permettrai pas. Allons-y.

– Et pour lui ?

– Son cadavre n’a aucune importance. Peu importe qui le trouvera, ils n’en tireront rien.

Le claquement de leurs bottes sur le pavé. Ils s’éloignaient. Darren passa le premier. Cela ne me disait rien qui vaille mais il demeurait le plus adapté pour cette tâche. Nous nous enfonçâmes davantage dans les bas quartiers de Centralis.

Les deux hommes nous menèrent jusqu’à un bâtiment. Il n’était pas gardé, cela aurait fait trop suspect et attiré inutilement l’attention. D’apparence miteuse à l’extérieur comme à l’intérieur, nous perdîmes les traces de nos deux comploteurs. Nous aurions dû entendre leurs pas dans l’escalier s’ils avaient décidé de l’emprunter ou une porte claquer s’ils étaient entrés dans une pièce du rez-de-chaussée.

Ce fut finalement l’aspect sale et délabré qui nous permit de les retrouver. Au milieu du grisâtre et du verdâtre, un passage était nettement plus emprunté que les autres et menait à ce qui aurait dû être un cagibi mais était en réalité une vieille cage d’ascenseur.

Une porte s’ouvrit à l’étage juste au-dessus et j’entrainai Darren sur la plateforme élévatrice. Enclenchant le seul interrupteur présent, nous nous mîmes à descendre silencieusement.

Je commençais sérieusement à regretter d’avoir emmené Darren avec moi. Tout bien réfléchi, il aurait couru moins de risque à rentrer seul à l’appartement. D’autant qu’il possédait un excellent sens de l’orientation et un instinct de survie supérieur.

Je manquais également d’équipement. Je ne sortais jamais sans être armé, toujours prêt à faire face à une urgence. Cependant, j’étais censé me promener avec Darren, pas démonter un attentat contre Keynn.

Ne sachant à quel comité m’attendre en arrivant en bas, je sortis un petit pistolet et poussait Darren derrière moi pour qu’il soit à l’abri si nous commencions par faire face à une fusillade. La porte s’ouvrit sur deux gardes que j’abattis sans état d’âme.

Nous étions arrivés dans un couloir désert. À gauche ou à droite ? Darren attira mon attention sur la droite en tapotant ma jambe. Je ne vis rien de particulier de ce côté-ci mais décidait de le suivre. C’était un choix comme un autre, complètement arbitraire.

Nous débarquâmes dans une salle contenant trois hommes et du matériel informatique. Se croyant à l’abri, aucun d’entre eux ne se retourna à notre entrée ce qui me permit de les abattre avant qu’ils ne s’aperçussent de quoi que ce fût. Je me plongeai aussitôt sur les écrans et leur contenu.

– Ces données… murmurai-je troublé.

Comment avait-il pu obtenir de telles informations ? Certaines d’entre elles étaient classées avec le plus haut niveau de sécurité. Soit ils avaient dans leur camp un informaticien qui avait réussi l’exploit de passer toutes nos défenses, soit…

– Un teknögrade a trahi, compris-je.

J’utilisai mon réceptron pour récupérer l’ensemble des données. Keynn devait les avoir de toute urgence. Si l’un des nôtres avait trahi sans que personne ne s’aperçût de quoi que ce fût, alors ce complot était encore plus grave et dangereux. Je ne pouvais imaginer l’une de mes sœurs ou l’un de mes frères d’armes se retourner contre Keynn. Et pourtant, c’était ce que laissait transparaître ces renseignements.

– Qu’est-ce que… ? s’étonna une femme qui venait d’arriver.

Je me retournai brutalement et tirai.

– Alerte ! cria une deuxième qui était également présente tout en prenant soin de se cacher derrière le mur.

– Merde, jurai-je à voix basse.

– Un intrus est en train de voler nos plans ! continua-t-elle de brailler.

Je récupérai mon réceptron. Le transfert était terminé. Par contre il restait à sortir de ce nid de cérastes. Où était Darren ?



Édité le 11 September 2021 - 08:59 par Epsilone
Epsilone
Sujets: 3
Messages: 130
Inscription: 10 Jan 2021
Hors-ligne
[NÉOGICIA] Une teinte terne et métallique - Mission #0 (suite et fin)
le 11 September 2021 - 09:08

– Werven, par ici, murmura l’enfant.

Pendant que j’analysais les ordinateurs, il était passé dans une salle adjacente. Cette dernière avait une autre issue qui ne menait pas sur le couloir par lequel nous étions arrivés. Nous enchaînâmes ainsi une série de pièces et de couloir, sans trouver d’issue. J’espérais qu’il n’en existait pas qu’une car nous nous éloignions inexorablement de celle que nous avions empruntée. De plus, à l’heure qu’il était, elle devait être bien gardée. J’estimais qu’il serait stupide de leur part de ne pas avoir au moins une issue de secours. Nous devions simplement la trouver tout en évitant de nous faire attraper avant.

J’usais de mon arme sans vergogne, éliminant tous ceux qui se trouvaient sur notre chemin. Le seul détail qui m’embêtait, c’était la piste chaude que nous laissions ainsi à nos poursuivants. Cependant, laisser des témoins et des hommes armés en vie nous serait encore plus néfaste.

Darren ouvrait toujours le chemin. Je ne voulais pas risquer de le semer en courant plus vite que lui. De plus, les personnes étaient toujours surprises de voir un enfant débouler, ce qui me donnait une fenêtre de tir où elles formaient des cibles faciles.

Nous progressions sans difficulté, néanmoins j’ignorais où nous nous trouvions et où nous nous dirigions ce qui était notre plus gros souci. Ça et les hommes qui nous poursuivaient.

Nous nous retrouvâmes finalement dans un cul de sac. Je ne pouvais pas leur laisser Darren et je devais livrer ces informations à Keynn. Je sortis mon réceptron. Le signal était brouillé. Soit ils avaient mis en place un équipement pour m’empêcher de communiquer, soit les matériaux qui composaient ces pièces ou l’accumulation de terre au-dessus de nos têtes arrêtaient le passage des signaux.

– Écoute-moi bien Darren, m’adressai-je à l’enfant. Je te confie mon réceptron. Tu le donneras à Keynn. À lui seul et à personne d’autre. C’est bien compris ?

– Oui Werven.

– Bien. Tu vas te dissimuler dans ce renfoncement, derrière ce panneau. Nos poursuivants croient que je suis seul, il n’y a aucune raison qu’ils te cherchent. Je vais essayer de détourner leur attention. Quoiqu’il se passe ensuite, tu restes caché jusqu’à ce qu’ils soient partis. Et même quand ils sont partis, tu attends encore pour être sûr que la voie est bien libre. Ensuite tu files discrètement jusqu’à l’Œil sans te faire repérer.

– D’accord, je peux le faire, m’assura Darren.

– Brave garçon.

– J’ai peur, avoua Darren.

– C’est norm…

– J’ai peur pour toi, me coupa Darren.

– Ça va aller, lui mentis-je. Dépêchons-nous.

Il acquiesça en silence et s’approcha du mur.

– Darren, l’appelai-je une dernière fois.

Il se tourna vers moi.

– Je t’aime.

Je lui déposai un baiser sur le front avant de le saisir par la taille et de le propulser vers la petite corniche qu’il attrapa avant de se hisser à la force des bras. Ses entraînements avec Draäi se révélaient payant. Il n’aurait aucun problème à descendre seul.

– Je t’aime aussi, déclara-t-il avant de se glisser dans le renfoncement.

Il fit ensuite légèrement coulisser le panneau métallique, le dissimulant complètement. Trois fentes horizontales lui permettaient de voir ce qu’il se passait en bas sans être vu.

Je fis demi-tour et m’élançai vers la sortie. Je devais emmener nos poursuivants le plus loin possible de Darren. Je m’arrêtai brusquement avant d’avoir atteint la fin du couloir. Je jurai. Ils étaient déjà là.

– Je me rends, déclarai-je en mettant mes mains bien en évidence.

– Abattez-le, ordonna leur chef.

Je me mis aussitôt en mouvement. Hors de question de me faire descendre comme un vulgaire smourbiff.

– Il en sait trop, il ne doit pas sortir d’ici vivant ! poursuivit le chef. On récupérera son réceptron sur son cadavre.

Pas de prisonnier. Au moins j’étais fixé. Pourvu qu’ils ne trouvassent pas Darren. Je n’avais pas eu ma nomination de teknögrade de rang un dans une pochette surprise, mais ils étaient nombreux et moi mal équipé. De plus, j’étais coincé et l’environnement ne m’offrait aucune aide.

Inexorablement, je reculais vers l’endroit où j’avais laissé Darren sous une pluie de tirs nourris. Je faisais moi-même quelques dégâts dans leur rang, mais pas suffisamment pour que cela ne les ralentissent ou ne créât une percée. Ils étaient en rangs serrés et ma mobilité était extrêmement limitée. J’aurais donné cher pour avoir une arme de gros calibre.

Inéluctablement, je finis par me faire toucher. À partir de là, ce fut le début de la fin, perdant peu à peu de mon agilité et de ma versatilité, offrant une cible de plus en plus facile. Jusqu’à m’effondrer.

C’était la fin de la partie.

J’avais souvent côtoyé la mort de près, mais jamais elle ne m’avait paru si proche, si réelle, si inévitable. Je n’attendais pas de miracle.
Étendu sur le dos, je pouvais voir la cache de Darren dans la périphérie de mon champ de vision. « Pitié, reste caché Darren. »

– Je suis désolé, murmurai-je.

– Tu aurais mieux fait de te mêler de tes affaires, déclara le chef. Trop tard pour les regrets. Retrouvez-moi ce réceptron.

Deux de ses hommes commencèrent à me tâter, à fouiller mes vêtements. Ils pourraient au moins m’achever avant. Leurs mouvements accentuaient les douleurs des blessures que leurs tirs m’avaient infligées, créant des sursauts de conscience tandis que la brume tentait de me happer vers les abysses.

– Il ne l’a pas sur lui, entendis-je résonner.

– Impossible. Il n’avait pas de complice et aucun intérêt à s’en débarrasser. Il n’a pas pu envoyer de données à qui que ce soit. Il doit l’avoir sur lui. Vous avez mal cherché. Dois-je vous rappelez que si le moindre de ces plans filtrent notre coup d’État est condamné ?

D’autres mains se glissèrent contre mon corps qui se vidait lentement de son sang. Trop lentement à mon goût alors que je n’aspirais plus qu’au gouffre de l’oubli.

– Toujours rien.

Les voix étaient de plus en plus lointaines.

– Il a dû l’avaler. Ouvrez-le. On va fouiller ses intestins.

Les mots n’avaient plus beaucoup de sens dans la brume de mon cerveau. Une douleur nouvelle me sortit soudainement de mon abandon. Une pointe de métal venait de s’enfoncer sans difficulté dans mon bas ventre et remonta jusqu’à mon plexus solaire déchirant mon abdomen en une ligne de feu.

Un hurlement s’éleva. Un moment me fut nécessaire pour comprendre qu’il venait de moi. Ce n’était pas Darren. Darren avait bien écouté et était resté à l’abri. Darren était sauf. Je me raccrochai à cette pensée tandis que mon corps n’était plus qu’un immense brasier consumé par la souffrance.

Puis, presque comme si un bouton d’arrêt avait été enclenché, je ne ressentis plus rien. J’avais encore conscience des fouilles qu’ils conduisaient dans mes entrailles, cependant, c’était comme si mon esprit s’était détaché de mon corps. Peu à peu, je m’élevais au-dessus des considérations matérielles. Après les sensations, les couleurs et les sons s’estompaient. Je n’entendais plus qu’un bourdonnement qui se transforma en sifflement. Mon champ de vision s’étrécit jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une tâche blanche. Et finalement, une dernière pensée…