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Et alors ? Ant-Man

Critique personnelle
4 réponses - Page : 1 sur 1

Et alors ? Ant-Man
le 27 July 2015 - 19:00

Sorti le 14 juillet dernier sur nos écrans, soit trois jours avant les Etats-Unis d'Amérique, Ant-Man est le dernier film Marvel en date, le deuxième cette année, mais pas seulement. C'est aussi le dernier long-métrage de super-héros à sortir avant la sortie de Batman vs Superman : Dawn of Justice en mars prochain.
Réalisé par Peyton Reed, pas si nouveau dans le genre puisqu'approché en 2005 pour réalisé le film Fantastic Four, et avec Paul Rudd dans le rôle éponyme, Evangeline Lyli et Michael Douglas en adjuvants, et Corey Stoll en grand méchant, le film faisait un peu figure d'outsider dans le calendrier des blockbusters de l'été, voire dans celui des productions Marvel en général. Ce qui n'est pas sans rappeler ce qui s'est passé avec Guardians of the Galaxy : prendre un personnage (ou des personnages) que le grand public ne connait quasiment pas, programmer une sortie en plein été après un film plus attendu, y mettre une dose d'humour et de musiques non conventionnelles, et espérer pour le mieux. Résultat dans les deux cas ? Des critiques surpris se retrouvant à en vanter les louanges, et un public enthousiaste se pressant dans les salles.

Mais reprenons dans l'ordre et situons le contexte. Le protagoniste est Scott Lang, plus connu des lecteurs de comic books comme le deuxième héros à endosser le costume d'Ant-Man. Le vilain est Darren Cross, antagoniste oubliable tiré de ces même comic books. Enfin, les personnages secondaires importants sont Hank Pym, historiquement le premier Ant-Man et membre fondateur des Avengers, et sa fille Hope, dont les apparitions sont plus que minimales et se cantonnent à un futur alternatif dans le matériau d'origine.
Ici, Scott Lang se retrouve embauché peu après sa sortie de prison par Hank Pym pour l'aider à empêcher Daren Cross de commercialiser une copie de la formule rétrécissante connue sous le nom de "particule Pym". Les différences ne s'arrêtent pas là. En effet, Michael Douglas joue un vieil Hank Pym ayant abandonné son rôle d'Ant-Man des années auparavant à la mort de sa femme, et surtout ayant caché ses travaux et son costume afin qu'ils ne tombent pas entre de mauvaises mains. Il refusa même de révéler le secret de sa formule et de ses activités en tant qu'agent costumé au service du gouvernement à son protégé, Darren Cross, qui l''éjecta donc de sa propre société et entreprit de recréer cette fameuse formule.
Mais au final, une fois tout ce blabla ingéré à petites doses tout au long du deuxième tiers du film, l'histoire tourne autour d'un casse. Celui des locaux de Cross pendant la présentation de sa version de la formule à des acheteurs potentiels, perpétré par Scott Lang. Et ce point justifie à lui seul l'intérêt de payer sa place de cinéma pour visionner Ant-Man.

Rassurez-vous, je ne parlerai pas plus de l'histoire que ça, pour me concentrer sur l'ambiance générale. C'est celle d'un film de cambriolage, avec le recrutement du personnage principal dans l'équipe, la constitution de celle-ci, l'entraînement pour s'assurer que tout se passe bien, les enjeux qui augmentent progressivement à mesure que les raisons de la présence de chacun se dévoilent, le casse proprement dit, les choses qui tournent mal, et la course-poursuite finale.
Cela dit, on a bel et bien affaire à une histoire de super-héros, ne serait-ce qu'à cause du costume porté par Scott, qui lui permet de rétrécir, ou de l'univers Marvel plus vaste dans lequel les personnages évoluent, où les Avengers, le S.H.I.E.L.D. et l'Hydra ne sont pas que des mots sur le papier ou sur l'écran. Cela implique que l'on a droit aux éternels indices sur la résolution des problèmes lancés innocemment au milieu du film, ou aux interactions entre les personnages dictées par Hollywood. Mais ce ne sont pas de vrais inconvénients, au pire on se contente d'un "j'l'ai vu venir gros comme un camion".

Malgré tout, le vrai point fort du film est dans son rythme, qui est comme son ambiance hérité des films de casse. Il est soutenu, sans réel temps mort, construit les personnages progressivement, et ne nécessite pas beaucoup de protagonistes. Mais surtout, il n'autorise les scènes d'action qu'avec parcimonie. C'est ainsi qu'au lieu de l'habituelle débauche d'explosions, de coups de poing puissants et de tirs de laser à tout va, on assiste à des scènes d'exposition des capacités du costume ou de la technologie à la disposition tant de Pym que de Cross, ce qui préfigure aussi parfois leur utilisation plus tard dans le film. Seul bémol sur ce point à mon sens : j'aurais aimé plus de scènes comme celle où l'on voit réellement Scott en action en tant que cambrioleur. Mais je me contenterai de ce qu'on l'on a.

Et puisque je parle du rythme, il serait idiot de passer à côté de la mise en scène, sans laquelle il ne serait rien. Je vais aussi en profiter pour parler de la musique et de la direction sonore en général.
On retrouve là encore ce côté film de cambriolage qui fait selon moi le charme d'Ant-Man au travers de plans typiques du genre, mais c'est là que l'histoire de super-héros ressort le plus. Et quoi de plus naturel quand on a affaire à un personnage principal capable de rétrécir suffisamment pour passer dans les conduites d'eau et de donner des ordres à des fourmis pour que ces dernières forment un pont qu'il escaladera ensuite ? Sur ce point, pas grand-chose à redire ; les effets spéciaux sont corrects, les fourmis bien modélisées et animées, et l'impression de démesure des objets ordinaires aperçus depuis un point de vue microscopique crédible.
Deux idées de mise en scène intéressantes à défaut d'être originales sont d'ailleurs à noter. La première concerne justement les rapports d'échelle micro/macro : si l'action filmée à un niveau microscopique est haletante ou trépidante, la caméra ou la musique suivront les schémas traditionnels ; mais de temps en temps, le spectateur a droit à un aperçu au niveau macroscopique des conséquences de cette action, à travers un plan le plus souvent fixe, et surtout sans aucune musique, avec juste les sons qu'un être humain entendrait dans ces circonstances. La deuxième touche à certains aspects de l'histoire, donc je tacherais de ne pas trop en révéler : un personnage secondaire se retrouve à plusieurs reprises à expliquer le processus par lequel il a obtenu une information, qui n'est autre que le bouche-à-oreille ; il cite ainsi en voix off ce que les différents intermédiaires ont dit, pendant que l'ont voient lesdits intermédiaires discuter, les bouches et gestuelles synchronisées avec la narration.

Enfin, parlons des personnages. Dans l'ensemble, encore une fois, je n'ai rien à redire de l'écriture si ce n'est un certain classicisme dans les effets et les révélation. De même, je n'ai pas grand-chose à critiquer pour ce qui est du jeu des acteurs, avec deux exceptions notables : celles d'Evangeline Lily et de Michael Douglas. La première, connue pour ses rôles dans Lost et les adaptations filmiques récentes de Bilbo, est l'exemple type du jeu hollywoodien, légèrement exagéré et manquant de subtilité (la pauvre n'est pas aidée par le botox sur son visage). Quant au deuxième, il semble ne pas jouer du tout ; ce qui n'est pas un vrai problème puisqu'il rattrape cette absence de conviction par une voix modulée à la perfection, le personnage parlant presque plus qu'il n'apparaît.
Mais au-dela de ces quelques écueils, le reste du casting s'en sort plus qu'honorablement, avec une double mention spéciale pour Paul Rudd en ex-taulard conscient de son manque de valeur mais décidé à être à la hauteur de l'estime de sa fille, et pour le trio Michael Peña-Clifford "T.I." Harris-David Dastmalchian qui campent des adjuvants brillants de réalisme en personnages issus de la classe populaire et vaguement débiles sur les bords.

Bref, Ant-Man est la seconde surprise des studios Marvel ces quelques dernières années, après le succès de Guardians of the Galaxy. La troisième si on compte Captain America : The Winter Soldier. Après un film d'espionnage, une tentative de space-opéra, nous voici donc face à un film de cambriolage, genre qui se faire rare sur grand écran, et encore plus dans le cadre d'une histoire de héros costumés. Et la recette fait mouche, grâce encore une fois à l'humour, mais surtout à une mise en scène classique et néanmoins efficace qui soutient un rythme constant, dépourvu des temps morts qui nuisent en général aux longs métrages du genre. De la même manière, si l'on est toujours confrontés à des raccourcis narratifs mineurs, il n'y a pas vraiment de trous dans la narration, ou tout du moins pas avant la fin du film, ce qui permet de profiter du reste de la séance sans grincer des dents.
Une bonne surprise, donc. Pas un grand film, mais une bouffée d'air frais dans le genre, rafraîchissant au milieu de la succession de films archétypaux, et mieux réalisé que Guardians of the Galaxy, qui avait montré qu'autre chose que voir des super-héros moralement inattaquables combattre des super-vilains objectivement indéfendables était possible.
Petite note de fin : la 3D n'en vaut pas la peine, la VO si comme toujours.

The Wheel of Time turns, and Ages come and pass, leaving memories that become legend. Legend fades to myth, and even myth is long forgotten when the Age that gave it birth comes again.

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Ragnor
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RE: Et alors ? Ant-Man
le 27 July 2015 - 21:15

Pourquoi pas... A moitié convaincu...
Bon papier, cela dit.

http://3.bp.blogspot.com/-gmqlyuJb-gY/VTxIgnvIl1I/AAAAAAAAALA/UHLqyNGGQGg/s1600/Banni%C3%A8re%2BNoob%2BJ-Man.png

J-Man
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RE: Et alors ? Ant-Man
le 27 July 2015 - 21:27

Autant "Les gardiens" j'ai vraiment, mais alors vraiment pas kiffé, autant ant-man j'ai étais agréablement surpris les personnages, décors et histoire au top pour un film "spectacle"

Heretoc
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RE: Et alors ? Ant-Man
le 27 July 2015 - 22:48

J'attend toujours de le voir , peut être je vais aimer, on sait pas !

j'ai bien aimé , merci à Olydri pour ce film et un grand merci à Fabien Founier ainsi que toute l'équipe de Noob, vous êtes géniaux :) #jugetenshi :artheon-5 :curseur-coalition

Jugetenshi
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RE: Et alors ? Ant-Man
le 28 July 2015 - 17:34

C'est ce que je disais, Guardians of the Galaxy a plu pour l'aspect nouveauté, mais l'ayant revu il n'y a pas longtemps, j'ai été déçu ; il y a de gros trous dans l'intrigue, et l'humour est parfois forcé. Ant-man est bien plus équilibré de ce point de vue-là.

Mais c'est peut-être parce que plus qu'un film de supers, c'est (et je me répète) un film de cambriolage. Ce qui change la donne, vraiment. Et puis l'écriture est bien meilleure.

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