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La néogicienne amoureuse ? II

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RE: La néogicienne amoureuse ? II
le 27 May 2019 - 13:38

CHAP 48

Hôpital Georges Pompidou

Ellana Adoryvi était à la fois surexcitée et paralysée par le stress. Elle se tenait tranquillement devant la banque d’accueil du service administratif, attendant que le charmant jeune homme, dont le badge proclamait qu’il s’appelait Félicien Darkels, assis derrière le comptoir et qui s’échinait à retrouver son dossier dans les confins du serveur informatique relève les yeux vers elle et lui donne le précieux sésame qui l’amènerait enfin là où elle souhaitait arriver depuis le début de ses longues études : un vrai service de traitement des polytraumas.

Son internat en clinique gériatrique provinciale l’avait épuisé : changer des couches et gérer les suites des AVC et autre crise cardiaque fatals dans 90 % des cas n’était pas fait pour motiver la jeune femme qui espérait une activité plus dynamique.

Voir son interlocuteur muet depuis dix minutes se mettre à gratter sa courte barbe en maugréant, puis soudain décrocher un téléphone pour appeler sa chef de service, les sourcils froncés, augmenta le taux d’angoisse d’Ellana. Après un échange à voix basse dont elle ne capta pas le moindre mot, il raccrocha.

- Félicien Darkels : Ah la la ! C’est vraiment la tuile là ! Votre dossier est bien enregistré chez nous, mais ces crétins du service des RH ont encore merdé : ils vous ont appelé en même temps qu’un autre candidat qui est arrivé la semaine dernière et a pris le poste !

Un frisson glacé saisit la jeune médecin.

- Ellana : Que, quoi ? Vous voulez dire que j’ai pas le poste… mais j’ai un courrier signé de chez vous avec écrit « contrat de travail » en haut disant clairement que je démarre aujourd’hui !

- Darkels : Je sais bien Mademoiselle, vous êtes bien sur la liste des membres du personnel, seulement le poste qui devait vous être attribué l’est déjà !

- Ellana : Mais c’est dingue ça ! Et je fais quoi moi maintenant ?

- Darkels : là, j’en sais rien. Ma cheffe va voir avec les différents boss si l’un d’eux a une place dans son service… Sinon vous allez surement recevoir une lettre mettant fin à la période d’essai.

- Ellana (des larmes aux yeux) : Mais j’ai démissionné de mon poste précédent pour venir travailler ici moi !

- Darkels : Je sais, mais je ne peux rien y faire. Ça dépend pas de moi.

Le téléphone se mit à clignoter sur la musique de terminator. Félicien décrocha.

- Félicien : Oui ? Ah ! Heu, vous êtes sûre ? Bien Madame.

Se tournant de nouveau vers Ellana :

- Félicien : Bon, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : on vous a trouvé une place, mais pas dans ce que vous souhaitiez.

- Ellana : C’est-à-dire ?

- Félicien : c’est un poste qui normalement est réservé à un interne. Les tâches seront basiques. C’est au 4ème étage. Voilà votre badge. Il sert pour les ascenseurs réservés au personnel. Je vous préviens, ce sont des tarés là-haut. Personne n’approche de cet étage !

- Ellana : Mais c’est quoi ce service ?

- Félicien : Un truc avant-gardiste parait-il… ils testent des traitements expérimentaux sur des cas désespérés. Le patron de l’étage est un mec super flippant, et son équipe donne des frissons dans le dos. Enfin, je dis ça, mais je voudrais pas vous effrayer non plus… Dans tous les cas méfiez-vous !

- Ellana : Heu, OK. Je dois voir qui là-haut ?

- Félicien : Montez et cherchez le bureau des infirmières, c’est là qu’ils traitent directement leur administratif. L’ascenseur est là-bas. PERSONNE SUIVANTE !

Ellana fut tellement choquée d’être ainsi chassée de la borne d’accueil qu’elle prit mécaniquement la direction des ascenseurs avant de se rendre compte de l’impolitesse dont Darkels avait fait preuve une fois son poste déterminé. Elle se posait mille questions sur cet étrange service qui s’apparentait plus à un rassemblement de cas désespérés : elle avait bien compris que l’hôpital lui avait trouvé un joli placard pour qu’elle s’y étiole et parte d’elle-même.

La sonnerie d’arrivée à l’étage la tira de ses noires pensées, et elle se concentra sur son environnement, repérant la flèche indiquant la direction à suivre pour rejoindre le bureau des infirmières.
Elle vit alors sortir de ce qui semblait être un petit bloc opératoire une jeune femme blonde en blouse de patient, un drap vert autour de la taille, les joues en feu, suivit de près par une adolescente agile et une étrange femme en habit du 19è siècle dont les bras semblaient couverts d’un mélange de métal et de cuir, un sourire hilare accroché au visage.

- Karumiko : je te jure maman, on a tout fait pour te prévenir, mais tu es partie trop vite !

- Basileia : n’empêche que je viens de me payer la honte du siècle !

- Sam : Ne t’inquiète pas ma chérie, on ne voyait presque rien…

Ellana se mit sur le côté pour laisser passer l’étrange cortège, se disant que cette patiente était bien jeune pour avoir eu si tôt un enfant. Elle reprit son chemin. Parvenue enfin devant la bonne porte, elle frappa légèrement, sa timidité naturelle reprenant le dessus. N’entendant pas de réponse, elle entrouvrit la porte. Plusieurs tables de travail avec ordinateurs, pots à crayons et autres ustensiles indispensables au travail de bureau étaient alignées sur sa droite. Une table basse avec un grand canapé et trois fauteuils crapauds occupait l’espace à gauche. Enfin, au fond, une porte donnant sur des vestiaires, douches et toilettes.
Un grand homme en costume à gilet se reposait étendu sur le canapé, les yeux fermés.
Ne voyant personne d’autre dans les environs, Ellana se décida à secouer l’épaule de l’endormi. A peine eut-elle posé ses doigts sur le coton blanc de la chemise qu’un son semblable à celui d’un gong raisonna. Elle ressentit comme une étrange pression autour d’elle, sensation qui passa rapidement. Ne voyant pas ce qui avait pu se passer, elle mit ça sur le compte de son stress.
Deux yeux, tels des puits sans fond aux parois de lave en fusion capturèrent alors son regard, lui donnant l’impression de chuter dans des abysses infernaux. Prise d’une terreur absolue, elle tenta de hurler sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche et se sentit basculer.
Deux mains la saisirent en douceur, même si elle pouvait sentir la force sous-jacente à cette étreinte, et un sourcil se dressa au-dessus des deux yeux devenus soudainement verts.

- Dr No : Mademoiselle ? Allez-vous bien ?

- Ellana : Oh mon Dieu ! oh mon Dieu !

- Dr No : Hum, en l’occurrence le terme est impropre. Allons, calmez-vous… Lààà asseyez vous dans ce fauteuil. Tenez, prenez un grand verre d’eau.

Ellana saisit entre ses deux mains tremblantes un gobelet remplit à la fontaine proche et le vida d’un trait et osa enfin relever les yeux vers cet homme étrange, aux habits de gentleman anglais, qui l’avait tant effrayée, même si le souvenir commençait à s’estomper.

- Dr No : Bon, qui êtes-vous jeune fille et que venez-vous faire ici ?

- Ellana : Bah, heu, je suis la nouvelle…

- Dr No : La nouvelle quoi ?

- Ellana : heu, médecin

- Dr No (la regardant des pieds à la tête) : Ah… vous êtes certaine ?

- Ellana (pâlissant et prenant des papiers dans son sac) : Tenez, voilà les papiers, ils m’ont dit de venir directement ici en bas… A priori la cheffe des RH a validé avec le chef de service.

- Dr No (poussant un soupir) : Hum, je vois…

Ellana vit l’homme commencer à lire attentivement la liasse de feuilles imprimées.

- Dr No : Vous savez que ce n’est pas le service prévu sur ce contrat ?

- Ellana : Oui, mais il y a eu un problème et le poste est déjà pris

- Dr No : Je vois… ils vous ont envoyé au placard…

- Ellana (dépitée) : Oui, c’est ce que je me suis dit…

- Dr No : Bah, si vous arrivez à tenir le coup les premiers jours dans cette maison de fou, ça devrait passer. Vous pourrez peut-être même trouver le poste intéressant.

- Ellana : vous me faites peur. C’est si terrible ici ?

- Dr No : Entre les patients un peu spéciaux et les lubies des responsables, ça peut déstabiliser les plus endurcis. Mais on s’y fait à terme.

- Ellana : Le boss est si spécial que ça ?

- Dr No (un petit sourire aux lèvres) : Hum, disons qu’il peut avoir ses humeurs.

- Ellana : et le reste de l’équipe ?

- Dr No : d’excellents professionnels aux caractères surprenants, mais attachants.

- Ellana : ça ne m’aclaire pas beaucoup !

- Dr No : il faut les découvrir par vous-même.

L’homme s’installa devant l’un des ordinateurs, joua deux minutes du clavier et de la souris avant de sortir une liasse de documents de l’imprimante et de la tendre à Ellana.

- Dr No : Tenez docteur Adoryvi, signez et paraphez ces documents qui feront de vous après signature du, comment avez-vous dit déjà , ah oui, du boss, une membre à part entière de l’équipe.

- Ellana (s’installant pour signer) : merci.

A cet instant un fringant jeune homme en blouse blanche, stéthoscope autour du cou entra.

- Dr No : Ah, Docteur Nox, je vous présente le docteur Adoryvi qui vient joindre ses forces aux notres

- Nox : Enchanté.

- Ellana : Moi de même.

- Dr No : Vous devriez lui faire faire le tour du propriétaire pendant que je finis avec l’administratif.

- Nox : si vous voulez bien me suivre…

Ellana admira discrètement le physique avantageux de son nouveau collègue et se dit que finalement tout espoir n’était pas perdu dans ce service.

- Nox (s’adressant à l’homme en costume de dandy avant de refermer la porte) : Oh, et j’ai cru ressentir quelque chose d’étrange il y a cinq minutes, je voulais vous prévenir…

- Dr No : Moi aussi. Je pense qu’il va falloir nous préparer à une nouvelle visite surprise. Prévenez les autres s’il vous plait, ainsi que nos hôtes.



Édité le 27 May 2019 - 13:51 par Arnaud75

:curseur-empire :artheon-4 POURQUOI MOIIIIIIIII ?
Alias Dr No - Membre de la Guilde du Stylo Unique (a eu l'artefact sacré en main) - Mage de bataille niv 51- PJ et MJ sur le forum - scribouillard de fanfics et à l'HdP - Elémentaliste de l'Aurore

Arnaud75
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RE: La néogicienne amoureuse ? II
le 03 June 2019 - 13:07

CHAP 49

Tour de bureau proche de Paris

Le Ninja Kodokaï hallucinait. Les troupes réunies dans le grand gymnase du sous-sol étaient impressionnantes : de quoi conquérir un petit état en 48 heures ! Le maître devait avoir une sacrée dent contre les gens de Georges Pompidou pour mobiliser ainsi une telle puissance de feu.

Le général passa derrière lui, provoquant un frisson involontaire dans toute sa colonne vertébrale. Qu’est-ce qui pouvait se cacher sous cet amas de couvertures en polaire ? Mieux valait qu’il contienne sa curiosité : le découvrir risquait d’être bien pire que de l’ignorer. La servilité des autres supers face à ce monstre démontrait qu’il valait mieux être dans ses petits papiers que contre lui.
Un mouvement du côté de la verrière surplombant le gymnase attira son œil : le Maître, son chat dans les bras, le visage plongé dans les ombres, observait le rassemblement.

Des ordres fusèrent soudain et les colonnes de soldats, accompagnées chacune de plusieurs super-vilains s’ébranlèrent en direction de la grande salle de transport située quelques mètres plus loin.

Kodokaï se précipita : il devait faire partie de la première vague afin de guider les premiers arrivés dans le dédale des couloirs.

Parvenu dans la salle de transport, il rejoignit Death Toy et une trentaine de soldat suréquipé sur le grand pentagramme tracé au sol. Le général Duncann arriva le dernier, une ordonnance se précipitant vers lui pour lui confirmer que le sort de confinement des lieux avait bien été lancé : l’étage de l’hôpital qui allait faire l’objet de l’assaut serait isolé pendant plusieurs heures du reste du monde : la prudence avait fini par l’emporter : seul l’étage serait rasé, pas le reste de l’édifice… du moins en théorie.

Le général s’avança enfin dans le cercle magique, se défaisant de son accoutrement ridicule de couverture polaire de couleur pastel.

Le Ninja faillit avoir une attaque tellement la créature révélée était impressionnante : culminant à deux mètres cinquante, la tête de couleur bleue-anthracite étaient surmontée d’une épaisse chevelure coiffée en centaines de longues tresses descendant jusqu’au creux des reins. Une armure de cuir clouté d’un noir de jais moulait les formes généreuses de la géante des glaces dont le regard glacial fit mourir sur les lèvres des spectateurs tout commentaire qui aurait pu être déplacé.
Des chausses et des cuissardes du même cuir noir dessinaient le galbe des jambes musclées. Les énormes battoirs qui tenaient lieu de main à la géante tenaient d’un côté un trident aux pointes luisantes d’un poison mortel, de l’autre un coutelas à la lame noircie.

La générale aboya un ordre et les technomages réunis sur le pourtour du pentacle entamèrent leur incantation. Bientôt la troupe guidée par sa terrible générale allait semer la mort dans l’hôpital, rapidement rejointe par les autres vagues d’assaut.
Kodokaï pria ses dieux comme à chaque fois qu’il confiait sa pauvre carcasse aux technomages pour une téléportation : le résultat à l’arrivé n’était jamais garanti…


Hôpital Georges Pompidou

Maleaume en avait marre de poireauter à la borne d’accueil. Heureusement sa "petite maman d’amour" revenait vers lui, le précieux sésame en main : il allait enfin pouvoir être débarrassé de ces fichus points de sutures qui l’agaçaient depuis plusieurs jours en le privant de son bain moussant du soir, dans lequel il se plaisait à traîner des heures en laissant couler un petit filet d’eau chaude tout en dévorant un livre ou un manga.

Ils prirent l’ascenseur, direction le 4è étage. Maleaume était partagé entre deux envies contradictoires : il espérait secrètement que la jolie infirmière ne s’occuperait pas de son cas, compte tenu de sa propension à le faire inutilement souffrir, mais qu’elle s’en occuperait quand même et se pencherait devant lui, son décolleté étant resté à jamais gravé dans sa mémoire d’ado en pleine éruption hormonale.

Il fut légèrement surpris quand ses oreilles semblèrent se déboucher d’un coup, comme lors d’un voyage en avion, lorsque la cabine franchit le 3è étage. Sa mère le prit alors par la main pour le guider vers le bureau d’accueil où une magnifique rousse les accueillit.

- Mme Yttrium : Bonjour, je viens pour le retrait des points de mon petit Maleaumounet

Exaspéré par ce surnom, le jeune homme prit une teinte écarlate

- Mlle Scarlett : Bonjour Madame et bonjour jeune homme. Oui, je vois le rendez-vous. Asseyez vous un instant je vous trouve rapidement quelqu’un.

Nox et Ellana arrivèrent à ce moment là et Mlle Scarlett, une fois les présentations faites, proposa à la jeune médecin de commencer son séjour dans le service par ce petit acte simple histoire de prendre ses marques.

Maleaume était ravi : la folle brune ne le torturerait pas et sa remplaçante était, ma foi, fort attrayante avec ses grands yeux de biche.

Nox leur indiqua une salle de soin libre où ils prirent place.

Les mains de la jeune femme étaient douces et l’opération ne prit que quelques minutes. Lorsqu’elle releva la tête, les lèvres à quelques centimètres des siennes, leurs regards se croisèrent… le garçon sentit la chaleur monter dans son corps. Allait-il oser ? Il ferma les yeux et commença à se pencher en avant…

- Ellana (se levant avec le sourire) : Et voilà mon garçon ! c’est fini. Je t’ai remis une compresse pour éponger les éventuelles petites taches de sang suite au retrait des points, mais te voilà comme neuf.

Maleaume rouvrit les yeux, manquant de tomber en avant… Une fois de plus il s’était fait des films, une fois de plus la friendzone avait triomphé : la jeune femme n’avait même pas remarqué… bref !

En sortant, ils tombèrent sur Nox, Mlle Nya et Myss Lyli en grande conversation avec Mlle Scarlett. Alors que Mme Yttrium serrait fort dans ses bras son « super courageux Maleaumonet d’Amour », Ellana capta la conversation en cours :

- Nox : donc la consigne est d’être vigilant : il faut s’attendre à n’importe quoi…

- Ellana : Il y a un problème ? Oh, pardon, bonjour, je suis le docteur Ellana Adorivy, la nouvelle…

Mlle Nya et Myss Lyli saluèrent la nouvelle venue. Ellana saisit la manche de Nox pour attirer son attention et lui chuchota :

- Ellana : Heu, c’est normal que vous discutiez des problèmes de l’étage avec une patiente ?

- Nox (sur le même ton) : Lyli n’est pas une patiente comme les autres… tu verras que les choses sont, hum, particulières ici.

- Ellana : Le secrétaire m’a dit ça aussi, vous me faites flipper !

- Nox : quel secrétaire ?

- Ellana : le mec habillé en lord anglais là…

Nox écarquilla les yeux de stupeur avant de commencer à rire. Ellana se sentit perdue et vexée. Mais la voix de Mme Yttrium derrière elle la contraignit à laisser tomber pour le moment.

- Mme Yttrium : Pardonnez moi docteur, mais y a-t-il des indications particulières pour la suite ?

- Ellana : Non Madame, tout va bien pour votre fils.

- Mme Yttrium : Vous croyez ? C’est qu’il est si sensible le pauvre !

- Ellana : Je vous assure que tout s’est bien passé : c’est un acte bénin ! Rassurez-vous !

- Mme Yttrium : mais si la cicatrice se rouvre ?

Derrière sa mère, Maleaume n’en finissait plus de rougir de honte… elle allait une fois de plus lui faire la totale, il le sentait.

- Ellana : ne vous inquiétez pas Madame, ça ne se rouvre pas comme-ça. Et s’il se passe quoi que ce soit, vous pourrez toujours revenir…

- Mme Yttrium : Oh, ça me rassurerait si vous pouviez encore vérifier, s’il vous plait docteur. C’est un garçon si fragile.

Ellana se tourna vers ses nouveaux collègues qui la regardaient hilares se dépêtrer de la mère poule. Aucune aide à attendre de leur part… OK, elle comprenait que c’était son bizutage. Ils allaient voir…

- Ellana : Hum, vous avez peut-être raison Madame, je vous propose d’examiner à nouveau votre fils, et pourquoi pas demander l’avis de tous ces professionnels : je suis certaine que le docteur Nox pourrait vérifier lui aussi, et ces charmantes aides-soignantes seront ravies de nous assister, après tout, il peut y avoir tant de complications après une opération de l’appendicite et un petit détail a pu m’échapper ! Le docteur Nox est un expert reconnu sur plusieurs continents en matière de diagnostic !

Mme Yttrium se colla au docteur Nox dont le sourire se changeât en grimace.

- Mme Yttrium : Ooooh, vous feriez cela pour mon petit cœur en sucre ? Vous seriez tellement gentil !

Nox était coincé, et il ne manqua pas le petit sourire satisfait d’Ellana alors que tout le petit groupe se dirigeait vers la salle de soin.

La main de la grande infirmière brune se posa sur l’épaule de Maleaume.

- Mlle Nya : Monsieur Yttrium, quel plaisir de vous retrouver !

Maleaume sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale alors qu’une lueur avide traversait le regard de la belle aide-soignante au-dessus d’un sourire un peu trop prononcé…

Myss Lyli suivit le mouvement, curieuse de voir ce qui allait se passer.

C’est alors que le monde sembla se figer un instant avant d’exploser tout autour d’eux.

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