Appartement des Saquebien
- Théodore : … et depuis aucune nouvelle. On sait que la police a passé son appartement au peigne fin et que les traces d’enlèvement son indéniables en plus de celles laissées par la foudre.
- Pika : Et nous sommes inquiets : Jean Kévin est un petit génie de l’informatique. (Regardant Philippe droit dans les yeux) mais il est fragile psychologiquement : Il a été très marqué lorsqu’il a été victime d’un odieux détournement d’un avatar qu’il incarnait et qui a finit par massacrer ses camarades de jeu à coup de biscottes… Il en était fort déprimé !
Philippe Saquebien saisit l’allusion à ses derniers exploits contre Neuropa, quand soudain :
- Tenchirock : La Biscotte ! C’était ça ! Mademoiselle Drayer, voudriez vous m’accompagner sur mon lieu de travail… j’ai quelque chose à vous montrer, et je sais que vous saurez être discrète…
- Théodore : Quoi ? Mais…
- Tenshirock : Non, cela ne te regarde pas !
- Pika : Hum… OK ça marche, je vous suis…
- Théodore : Mais Oriane … ?
- Pika : ne t’inquiète pas mon roudoudead, je serai vite de retour… (saisissant le visage du jeune homme pour plonger ses yeux dans son regard) Sois gentil, attends-moi… je ne t’ai pas encore remercié comme il se doit pour m’avoir gratté le dos…
Déposant un chaste baiser sur ses lèvres, elle attrapa son perfecto et suivit le hacker vers la sortie.
36 Quai des orfèvres :
Joséphine et David patientait devant le bureau du lieutenant Six. Après avoir pris leur témoignage, celui-ci les avait prié d’attendre à l’extérieur pendant qu’il se mettait en relation avec la gendarmerie de Vannes. Ils pressentirent qu’un drame était arrivé lorsqu’ils virent à travers la vitre les épaules du policier s’affaisser.
- Six (sortant du bureau) : Hum, un corps a été retrouvé sur un chemin de grande randonnée pas très loin de la maison de votre amie… On a aussi trouvé des traces de lutte et son téléphone portable brisé au sol. L’homme abattu correspond à la description du pompier.
- N'imyëalia : Oh mon Dieu ! Si j’avais…
- Norrig : la serrant contre elle : Pleure pas bichette… Tu ne pouvais rien y faire !
- Six : Vous devriez rentrer chez vous. S’il se passe quoi que ce soit, n’hésitez pas à m’appeler.
- Norrig (guidant sa sœur tremblante vers la sortie) : Oui Monsieur. Merci…
Flander’s Compagny
Cindy, Caleb et Hippolyte, après avoir pris une bonne douche, se retrouvèrent dans le bureau d’Armand Trumman.
- Armand : Elle l’a quoi ?
- Cindy : c’était dégueu… et tu sais que je ne suis pas sensible, mais là !
- Hippolyte : Y’en avait partout ! J’espère que les équipes de nettoyage passeront toutes les feuilles de tous les arbres alentour au karsher !
- Caleb : Pulvérisé… purement et simplement pulvérisé… Sa réputation est tout sauf usurpée Monsieur !
- Armand : et le client ?
- Caleb : Oh, aux bons soins de notre équipe médicale Monsieur… il lui faudra du temps pour s’en remettre… et pour qu’on lui ôte toutes ces échardes.
- Armand : et notre arme de destruction massive ?
- Cindy : Elle nous a déposé ici en voiture et nous a dit aller rendre visite à un parent à l’hôpital…
- Armand : Vous êtes en train de me dire qu’elle est en pleine rue avec une voiture qui doit ressembler à un abattoir compte tenu de l’état dans lequel elle vous a ramenés…
Les regards éberlués de son équipe confirmèrent à Armand Trumman que le pire était à craindre.
Aeroport Charles De Gaulle – Aerogare E
Alexandra trépignait derrière un taxi qui déchargeait ses passagers… Karumiko était à quelques centaines de mètre et elle n’y tenait plus. Quand enfin l’
avança son tas de boue, elle put garer sa Twingo verte et foncer vers le hall des arrivées.
Elle reconnut immédiatement la jeune et jolie brune aux yeux légèrement bridés et aux joues parsemées de taches de rousseurs.
- Basileia : KARUMIKO !
- Karumiko : MAMAN !!!!
Les deux filles se tombèrent dans les bras l’une de l’autre, répandant des torrents de larmes pour le plus grand plaisir des voyageurs de passage qui furent émus de ces retrouvailles.
Ayant chargé le coffre de la petite citadine jusqu’au toit avec les affaires de Karumiko, elles filèrent vers paris en écoutant Eluveitie à fond sur le vieil autoradio CD. Prises dans les bouchons du périph’, fenêtres ouvertes, elles firent tourner les têtes des automobilistes alentours en hurlant les paroles de « the Call of the Mountains », leur apportant une distraction bienvenue dans la morosité de leur fin de journée.
Enfin arrivées à destination, elle se vautrèrent sur le canapé lit du studio d’Alexandra.
- Basileia : Avec tout ça tu ne m’as pas dit pourquoi tu étais venue ici après tout ce temps !
- Karumiko : Oh maman, tu devrais t’en douter !
- Basileia : OH ! Un éveillé ???
- Karumiko : Oui. Tu sais que c’est secret ! C’est très important !
- Basileia : Oui, je sais… j’ai signé je te rappelle !
- Karumiko : Papa Tempo a été clair là-dessus, je devais te le rappeler.
- Basileia : ça et le fait que je ne suis pas sensible à votre système de détournement de l’attention… le brouilleur, c'est ça... et que rien ne me tiendra éloignée de ma boubouille ! (Dit-elle en serrant fort la jeune fille dans ses bras)
Cette dernière ronronna, frottant son front contre Alexandra tel un félin réclamant des caresses.