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Maude et rations

Une de plus... désolé...
38 réponses - Page : 2 sur 2 - 1 2

RE: Maude et rations
le 04 February 2019 - 18:52

36 Quai des Orfèvres, Paris

Le lieutenant Six en était à son dixième café de la soirée, et des aigreurs d’estomac lui firent comprendre qu’il avait peut-être assez abusé de la caféine pour la journée.
Il avait beau gamberger sur les éléments en sa possession, rien ne collait. Il manquait forcément une pièce à l’ensemble, pièce qui lui aurait permis d’assembler les morceaux et… La sonnerie de son portable l’interrompit dans le montage de sa desserte de bureau Strüdgluk ;

- Six : Six à l’appareil… Oh Monsieur Sylvian !

- Norrig : Désolé de vous déranger Monsieur, mais vous m’aviez dit de vous appeler si quoi que ce soit arrivait dans l’affaire de Jean Kévin

- Six : Oui, je vous écoute

- Norrig : bien voilà, je crois, enfin nous croyons ma sœur et moi que la sœur de Jean Kévin a elle aussi été enlevée !

- Six : QUOI ?

- Norrig : Voilà, ma sœur et Lili étaient en pleine conversation quand elle a entendu un coup de feu et Lili hurler à des gens de la lâcher… Depuis elle est injoignable !

- Six : Votre sœur et vous pourriez vous me rejoindre au 36, quai des Orfèvres : je vais avoir besoin de votre déposition.

- Norrig : Oui bien sûr, nous arrivons !


Parc de Sceaux

Dans un bruit de pompe à vide se dépressurisant, trois silhouettes jaillirent du néant.

- Cindy : Tu es sur que c’est là ?

- Caleb : Oui, d’ailleurs le GPS le confirme

- Hippolyte : Bon, y’a plus qu’à chercher maintenant…

- Cindy : Comment les trouver dans ce bazar ! C’est blindé de buisson et d’arbres !

- Hippolyte : Regardez là-haut !

Les trois compagnons virent deux balais chevauchés par des gars en blouse passer au-dessus de leur tête

- Cindy : les sorciers ! Suivons-les !

Arrivant essoufflés à l’orée d’une clairière, Caleb arrêta Cindy et Hippolyte d’un bras, leur faisant signe de se taire.

Devant eux, deux jeunes élèves en uniformes de Poulpelard discutaient leurs balais à la main ;

- Henry Pottier : Une bombasse je te dis !

- Valor : Vraiment ?

- Henry Pottier (mimant une énorme poitrine) : avec des einse comme Asse !

- Valor : j’te crois pas !

- Henry Pottier : plus gros que ceux d’Hermine Grangé !

- Valor : z’y va comment tu t’l’as joue !

- Henry Pottier : tiens, si tu me crois pas regarde par là !

Une silhouette indéniablement féminine se profilait dans les ombres mouvantes. Une voix sensuelle et profonde les héla

- Mai-An : Monsieur Pottier ?

- Henry Pottier : Oui ! C’est bien moi !

La bouche de Valor béait, un filet de bave s’écoulant de la commissure de ses lèvres.

- Valor : Whaaaaaa !

- Mai An : Bonsoir Monsieur, je souhaitais m’assurer que c’était bien vous. C’est Monsieur Trumman qui m’envoie. Excusez-moi, je n’ai pas encore l’habitude de ce genre de rencontre individuelle. C’est ma première en tant que Némésis… J’espère que vous comprendrez et excuserez mon amateurisme. J’étais dans la des…

- Henry Pottier : ne craignez rien Mademoiselle. Nous avons tous été débutants un jour ! Je vous propose de commencer avec mon camarade de Proutsoufflé, Valor, qui est moins fort que moi, afin que vous puissiez juger si un tel niveau sera supportable pour vous… N’hésitez pas à y aller fort, Valor est un excellent mage duelliste

- Mai An : Comme vous voulez, c’est vous le client. Toutefois un doute me taraude : que vous vouliez vous suicider, je peux le comprendre… mais pourquoi sacrifier un camarade ? C’est un genre de rituel de mage ?

- Henry Pottier : Ah ah ah, très drôle ! Vous êtes non seulement belle, mais en plus spirituelle !

- Mai An : Je ne…

A cet instant Valor enfourcha son balai et s’élança à toute vitesse vers Mai An, baguette en avant en hurlant

- Valor : si j’l’a bat j’me la fais ! Expeliarmu SPROCHT !

Hippolyte dégagea les morceaux d’entrailles qui recouvraient son visage, histoire de dégager sa vue. Caleb et Cindy à côté étaient immobiles, encore sous le choc, couverts eux aussi de morceaux de chairs et d’organes.

Henry Pottier avait lui aussi été douché d’éléments corporels, mais avait en plus été piqué de centaines d’échardes, restes du balai volant.

Dans le brouillard rouge sang qui troublait sa vue, il distingua la silhouette féminine qui se déhanchait en approchant de lui.
L’index vernis de violet profond tendu devant sa bouche au rouge à lèvre assorti, elle souffla la petite spire de fumée qui s’en élevait. Son tailleur Prada n’avait pas pris un pli, et ses escarpins Chanel à talons hauts ne soulevaient presque pas d’éclaboussures alors qu’elle traversait les flaques de sang et autres appendices répandus à la ronde.

- Mai An (d’une voix ronronante) : Huuummmm, j’aime les hommes qui me disent d’y allez à fond ! Que vais-je faire de votre petite personne Monsieur le client… une désintégration serait trop rapide et j’aime varier les plaisirs… Si je vous arrachais un par un vos membres, en commençant par celui là (dit elle en désignant l’entrejambe du garçon)…

- Hippolyte (arrivant en courant, glissant dans les intestins répandus) : Stooooooopppppp !

- Mai An (se tournant vers lui) : Oh, Hippolyte ! Vous ici ! Vous voulez participer ? Rendez vous utile, essuyez ses lunettes avec un mouchoir !

- Hippolyte : NE LE TOUCHEZ PAS !

- Mai An : Oh, vous voulez que je le travaille à distance… OK

Un rayon d’énergie pure jaillit de l’index de la belle, perforant la blouse d’Henri Pottier entre ses cuisses, laissant un trou fumant aux bords encore luisant de chaleur dans le tissus.

- Mai An : Tiens, je la pensais plus grande…

Cindy et Caleb arrivèrent en courant.

- Cindy : Caleb ! Choppe le !

Le scientifique attrapa Henry Pottier par les épaules avant de se téléporter avec lui à distance de sécurité.

- Mai An : Je ne comprends pas ! Pourquoi interférez vous avec la mission que Monsieur Trumman m’a confiée ?

- Hippolyte : Monsieur Trumman a oublié de vous préciser un détail trèèèèsssss important ! On ne tue pas le client ! Jamais !

- Mai An : mais c’est ridicule ! A quoi cela sert qu’on se batte contre eux ?

- Cindy : c’est le business, très chère. (Passant une main dans ses cheveux) Oh un œil entier ! Je pensais qu’ils avaient tous les deux explosés…

- Mai An : Le business ?

- Hippolyte : Hum ! Oui, la Flander’s loue les services des supers vilains aux supers héros contre espèces sonnantes et trébuchantes, en contrepartie de quoi les supers héros lattent les supers vilains pour se faire de la pub…

- Mai An : Mais si le vilain est le plus fort… il tarte le héros !

- Cindy : c’est là la subtilité du système : le vilain perd à chaque fois… il peut blesser légèrement le héros, mais ça s’arrête là. De même on évite les massacres de civils : les sbires sont là pour ça.

- Hippolyte : ainsi l’équilibre est préservé, les héros assurent la justice aux yeux du grand public

- Cindy : et les vilains s’en mettent plein les fouilles…

- Mai An : donc pas de destruction de masse, de génocide, tout ça tout ça…

- Hippolyte : non.

- Mai An : Ooooh. Je suis un peu déçue…

Deux violents éclairs percutèrent Cindy et Hippolyte, les envoyant bouler plusieurs dizaines de mètres plus loin. Mai An se mit en garde, se tournant vers cette nouvelle menace.

- Clara : Oh oui vous pouvez être déçue ma chère ! Armand Trumman est un escroc à la petite semaine à la vision limitée… Alors que chez nous vous pourriez user et abuser de vos sublimes talents !

- Mai An (soulevant un sourcil superbement dessiné) : Oh ? Et vous êtes ?

- Clara : Clara Brunelle, je suis la représentante de Madame Chantal Connasse, la grande styliste !

- Mai An : Oh ! Effectivement les talents des couturiers de CC sont légendaires. Mais à ce jour je n’ai rien trouvé de compatible avec ma silhouette…

- Clara : Mais cela peut s’arranger ! La conception de tenues sur mesure fait partie intégrante des avantages en nature !

- Mai An : Vraiment ! Et le maquillage ?

- Clara : aucun problème pour cela ! Nous avons toute une équipe qui s’occupe de ravaler nos mannequins pour les défilés.

- Mai An : ça alors ! Le paradis des travailleuses existe donc !

- Clara : les affreux reviennent. Je vous laisse ma carte. Réfléchissez bien !

Quelques secondes plus tard, une Cindy et un Hippolyte à moitié sonnés arrivèrent à sa hauteur

- Cindy : la pu** ! Comment elle nous a eu par surprise !

- Hippolyte : Mais qu’est-ce qu’elle voulait cette grosse vache ?

- Mai An : je n’ai pas tout saisi… m’offrir un tailleur sur mesure… quelque chose comme ça.

:curseur-empire :artheon-4 POURQUOI MOIIIIIIIII ?
Alias Dr No - Membre de la Guilde du Stylo Unique (a eu l'artefact sacré en main) - Mage de bataille niv 51- PJ et MJ sur le forum - scribouillard de fanfics et à l'HdP - Elémentaliste de l'Aurore

Arnaud75
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RE: Maude et rations
le 04 February 2019 - 19:53

Appartement des Saquebien

- Théodore : … et depuis aucune nouvelle. On sait que la police a passé son appartement au peigne fin et que les traces d’enlèvement son indéniables en plus de celles laissées par la foudre.

- Pika : Et nous sommes inquiets : Jean Kévin est un petit génie de l’informatique. (Regardant Philippe droit dans les yeux) mais il est fragile psychologiquement : Il a été très marqué lorsqu’il a été victime d’un odieux détournement d’un avatar qu’il incarnait et qui a finit par massacrer ses camarades de jeu à coup de biscottes… Il en était fort déprimé !

Philippe Saquebien saisit l’allusion à ses derniers exploits contre Neuropa, quand soudain :

- Tenchirock : La Biscotte ! C’était ça ! Mademoiselle Drayer, voudriez vous m’accompagner sur mon lieu de travail… j’ai quelque chose à vous montrer, et je sais que vous saurez être discrète…

- Théodore : Quoi ? Mais…

- Tenshirock : Non, cela ne te regarde pas !

- Pika : Hum… OK ça marche, je vous suis…

- Théodore : Mais Oriane … ?

- Pika : ne t’inquiète pas mon roudoudead, je serai vite de retour… (saisissant le visage du jeune homme pour plonger ses yeux dans son regard) Sois gentil, attends-moi… je ne t’ai pas encore remercié comme il se doit pour m’avoir gratté le dos…

Déposant un chaste baiser sur ses lèvres, elle attrapa son perfecto et suivit le hacker vers la sortie.

36 Quai des orfèvres :


Joséphine et David patientait devant le bureau du lieutenant Six. Après avoir pris leur témoignage, celui-ci les avait prié d’attendre à l’extérieur pendant qu’il se mettait en relation avec la gendarmerie de Vannes. Ils pressentirent qu’un drame était arrivé lorsqu’ils virent à travers la vitre les épaules du policier s’affaisser.

- Six (sortant du bureau) : Hum, un corps a été retrouvé sur un chemin de grande randonnée pas très loin de la maison de votre amie… On a aussi trouvé des traces de lutte et son téléphone portable brisé au sol. L’homme abattu correspond à la description du pompier.

- N'imyëalia : Oh mon Dieu ! Si j’avais…

- Norrig : la serrant contre elle : Pleure pas bichette… Tu ne pouvais rien y faire !

- Six : Vous devriez rentrer chez vous. S’il se passe quoi que ce soit, n’hésitez pas à m’appeler.

- Norrig (guidant sa sœur tremblante vers la sortie) : Oui Monsieur. Merci…


Flander’s Compagny


Cindy, Caleb et Hippolyte, après avoir pris une bonne douche, se retrouvèrent dans le bureau d’Armand Trumman.

- Armand : Elle l’a quoi ?

- Cindy : c’était dégueu… et tu sais que je ne suis pas sensible, mais là !

- Hippolyte : Y’en avait partout ! J’espère que les équipes de nettoyage passeront toutes les feuilles de tous les arbres alentour au karsher !

- Caleb : Pulvérisé… purement et simplement pulvérisé… Sa réputation est tout sauf usurpée Monsieur !

- Armand : et le client ?

- Caleb : Oh, aux bons soins de notre équipe médicale Monsieur… il lui faudra du temps pour s’en remettre… et pour qu’on lui ôte toutes ces échardes.

- Armand : et notre arme de destruction massive ?

- Cindy : Elle nous a déposé ici en voiture et nous a dit aller rendre visite à un parent à l’hôpital…

- Armand : Vous êtes en train de me dire qu’elle est en pleine rue avec une voiture qui doit ressembler à un abattoir compte tenu de l’état dans lequel elle vous a ramenés…

Les regards éberlués de son équipe confirmèrent à Armand Trumman que le pire était à craindre.


Aeroport Charles De Gaulle – Aerogare E


Alexandra trépignait derrière un taxi qui déchargeait ses passagers… Karumiko était à quelques centaines de mètre et elle n’y tenait plus. Quand enfin l’

empaffé de résidu de fond de poêle mal dégraissée
avança son tas de boue, elle put garer sa Twingo verte et foncer vers le hall des arrivées.

Elle reconnut immédiatement la jeune et jolie brune aux yeux légèrement bridés et aux joues parsemées de taches de rousseurs.

- Basileia : KARUMIKO !

- Karumiko : MAMAN !!!!

Les deux filles se tombèrent dans les bras l’une de l’autre, répandant des torrents de larmes pour le plus grand plaisir des voyageurs de passage qui furent émus de ces retrouvailles.

Ayant chargé le coffre de la petite citadine jusqu’au toit avec les affaires de Karumiko, elles filèrent vers paris en écoutant Eluveitie à fond sur le vieil autoradio CD. Prises dans les bouchons du périph’, fenêtres ouvertes, elles firent tourner les têtes des automobilistes alentours en hurlant les paroles de « the Call of the Mountains », leur apportant une distraction bienvenue dans la morosité de leur fin de journée.

Enfin arrivées à destination, elle se vautrèrent sur le canapé lit du studio d’Alexandra.

- Basileia : Avec tout ça tu ne m’as pas dit pourquoi tu étais venue ici après tout ce temps !

- Karumiko : Oh maman, tu devrais t’en douter !

- Basileia : OH ! Un éveillé ???

- Karumiko : Oui. Tu sais que c’est secret ! C’est très important !

- Basileia : Oui, je sais… j’ai signé je te rappelle !

- Karumiko : Papa Tempo a été clair là-dessus, je devais te le rappeler.

- Basileia : ça et le fait que je ne suis pas sensible à votre système de détournement de l’attention… le brouilleur, c'est ça... et que rien ne me tiendra éloignée de ma boubouille ! (Dit-elle en serrant fort la jeune fille dans ses bras)

Cette dernière ronronna, frottant son front contre Alexandra tel un félin réclamant des caresses.

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